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VEHEMENTER NOS LYRICS

Vehementer Nos

"Vehementer Nos" (2007)

1. Contre Le Cycle
2. Les Dévastés
3. Absurde
4. Seuls
5. Dans Le Flot







1. Contre Le Cycle

L'existence même de la chair n'est qu'un choix irraisonné d'une sphère, elle, logique.
L'infâme don pour l'esclave des regrets, un immense abysse de corps.
Être est souffrir mais pardonner est mourir.
Ni prédestinée, ni errance, les larmes effacent ce qu'il reste du sang mais elles en sont meurtries à jamais.
Que pour être emporté par le flot des pleurs,
qui pour se dresser sur ces vagues de corps, défiant le cycle éternel ?
En l'honneur, je souffre et vis
En l'honneur, je saurais que j'ai été.




2. Les Dévastés

Des légions avancent en silence vers la promesse d'un infini.
Et si la raison entrave (l'éternel) notre marche inévitable,
La véhémence soutiendra l'effort

Par les voix de l'excès, nous atteindrons les champs de savoir, où l'intensité est un soupir, murmure d'un temps privé de mémoire

Il y eut un temps de l'éphémère, quand les brumes nous mettaient au pas,
Le tumulte des âmes qui se brisent, des coeurs qui éclatent

Avancer ! A l'horizon émergent les cimes des immenses cités promises (l'infini)
Où flottent les dévastés, où rien ne se brise. Rien...

Au delà de la perte, du désespoir, cette ivresse éternelle, l'infini...

Je sens émerger les fleuves, se fendre les pierres et battre les coeurs
Mais le calme est parfait et le temps suspendu, comme une ivresse perpétuelle

Contemplez mon pouvoir ! L'esprit est seul empereur, nourrit de la haine qui coule en mes yeux

Je sens émerger les fleuves, se fendre les coeurs et battre les pierres
Mais ce calme imparfait est le temps suspendu

Une danse sans vie, dans le vide
Au rythme des dévastés qui s'évanouissent... en silence...

J'ordonne les éléments
Dans mes veines coulent des torrents
Ils charrient les chrysalides
Sans cesse plus amples

Je fais souffrir les vents
Ils déchirent ces océans
Mais de ce chaos naît un son
Qui m'explose les tempes

Le sang, la gloire, le désespoir.




3. Absurde

appel à un hédoniste

Seule était l'abysse et rien d'autre.
... et les fleuves jaillirent comme le pus d'un corps vide et sublime.
Fertilité, abondance : éphémère parade...

Mes visions meurent dans le froid..
J. christ me revient et la vérité (inhumaine) m'appelle
Volupté, dans tes bras, je suis un foetus !

Je hais le destin de la multitude, je hais le spectacle désarticulé,
j'ai haï le chaos établi sur mes sens et mes entrailles...
Il n'y a ni prières salvatrices ni formules divines,
juste des implorations de mort par pitié !

Les érotismes sanguinaires dans le temple de la jouissance
et je n'ai nul besoin, là où je suis, d'artefact et de calice.

2 questions :

1.Quelle est cette aberration appelée "vie" au milieu du néant ?

2.Que vient donc faire J.C. dans la marche de mon néant ?

Il paraît que les hommes le sentent lorsqu'ils vont à l'abattoir...

Moi, je ne ressens que le poids de la multitude. L'espoir fait vivre et moi je vis dans le vide noir une existence vouée au pardon et à la servitude

Mes visions meurent dans le froid, moi je me meure avec elles, je rêve d'aimer le fleuve grouillant des hommes empalés !

Maître de cérémonie ! Accompagnant les larves sous perfusion
jusqu'au crépuscule des puissances
vers l'éclosion ultime,
je ne laisserai que des cadavres sur le lit de Hvergelmir !

Désir de mort obsédant désir
Mes visions demeurent dans le foid...




4. Seuls

Je ne sais pas comment pleurent vos morts
Ni la douleur de ne plus voir les cimes de nos immensités percer les cieux.
Noyées sous les flots de nos propres fleuves,
Les hivers ont eu raison de nos coeurs.
Quittés par l'ivresse, fendus comme des pierres,
Ils dansent au gré des vents

Cruelle illusion du temps perpétuel
Rien au delà de la perte, rien !

Je ne sais pas comment pleurent vos morts
Mais il est des souffrances qui perçent les mémoires
Injectés de sang, les yeux dévastés

Les coeurs hurlent à mes oreilles
Ils s'ouvrent et se déversent en ma poitrine

Parce que les voies de l'excès on été détruites par la raison
Ils bougent dans le vide, seuls
Parce que les chants du savoir ne sont parcourus que de soupirs insensés
Ces corps qui tombent, tombent

Nos iratus es contra nos

En vieillissant les hommes se durcissent, jusqu'à leur mort.
La puissance et la connaissance nous ont menés au néant
La faiblesse et l'ignorance auraient peut être pu...

Non, il est impossible de le transmettre
Non il n'y a jamais eu d'autres voix que celles qui nous ont guidés
Et nous annoncent maintenant la fin de notre ère

Revoir nos étoiles briller
Les flammes montant au ciel,
Vers ce que nous aurions dû être
Revoir ces rêves qui nous ont trahis
Nous laissant seuls, vides, sans vie

Le néant hurle à mes oreilles
Seul le vent s'engouffre dans mon être,
Emportant les derniers...




5. Dans Le Flot

Jamais je n'ai cru en les larmes
Jamais je n'ai choyé la peine de l'existence
Jamais la souffrance ne m'a fait pardonner
Ni la servitude regretter

La puissance laquelle j'aspirais n'était qu'illusoire,
La lutte contre le cycle est vaine
Jamais l'esclave ne comblera l'abysse et
Jamais l'être ne s'affranchira du pardon

En l'honneur, j'ai souffert d'un existence vouée aux regrets
En l'honneur je sais que je fus
Mais l'indicible peine de voir mon sang perdu
Dans le flot pathétique des larmes

 


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